Dynamique, travailleuse et créative, je travaille fort à récolter des sites web dans mon verger toute la journée et à écrire des articles comme celui-ci.
L’ Organisation mondiale de la santé rappelle l’importance de se laver les mains. Les bactéries et les microbes sont partout! Chaque jour, on touche et manipule une multitude d’objets sans penser que d’autres y ont touché avant nous, que d’autres les toucheront après et qu’ainsi voyagent les bactéries.
Découvrez 18 endroits où logent les microbes.
L’évier de la cuisine : avec plus d’un million de bactéries au pouce carré, c’est là l’un des endroits le plus sale de votre maison.
Crédit photo: RDNE Stock project via Pexels
Le réfrigérateur : vous lavez souvent la poignée de votre frigo? Ce serait une bonne habitude à prendre parce qu’on y trouve souvent les mêmes bactéries que celles que l’on retrouve sur la volaille et le porc. Lorsque l’on met des aliments directement dans le frigo sans les emballer, comme le fromage, la charcuterie, les légumes par exemple, on peut craindre le développement de la listéria, et la contamination d’autres produits.
L’éponge de cuisine : elle renfermerait plus de 10 000 bactéries par pouce carré, dont E. coli et les salmonelles. Après trois semaines d'utilisation, 70 % des éponges contiennent des coliformes, a révélé une étude américaine. «Les bactéries y trouvent tout ce qu'il faut pour se développer: nutriments, humidité et température clémente», explique Sybille Strozzi, enseignante titulaire de l'Éducation nationale française en biochimie, microbiologie et immunologie. Et si on ne désinfecte pas l'éponge, on étend les bactéries sur les surfaces qu'on veut nettoyer.
La planche à découper : d'après une étude de l'Université de l'Arizona, elle présenterait 200 fois plus de bactéries fécales que le siège de toilette! La raison? Les planches sont souvent rincées au lieu d'être lavées soigneusement, alors qu'elles entrent en contact avec de nombreux objets portant des bactéries - nos mains, la viande crue, etc. De plus, les bactéries peuvent se loger et proliférer dans leurs micros crevasses.
Crédit photo: George Becker via Pexels
La brosse à dents : elle retient non seulement les restes d'aliments, mais aussi tout ce qui circule dans l'air de la salle de bains: coliformes, virus, spores, etc. La personne propriétaire de la brosse à dents est en principe immunisée contre la plupart de ces germes, mais ce n'est pas le cas de celui qui emprunterait une brosse à dents qui n'est pas la sienne...
Le siège de toilette : les statistiques nous apprennent que l’on retrouve environ 295 bactéries au pouce carré sur un siège de toilette…
La télécommande : la propreté des télécommandes à la maison dépend de l’hygiène de leurs propriétaires. Mais pas celles que l’on retrouve dans les hôpitaux, les hôtels et autres lieux publics. Non seulement leurs fentes et leurs fissures sont des nids parfaits pour héberger des microbes et des spores, mais des études ont révélé que s’y trouvaient aussi de l’urine et le virus de la grippe aviaire.
Nos chaussures : des chercheurs ont déterminé qu’en moyenne 421 000 bactéries différentes recouvrent nos chaussures. Laissez-les donc à la porte!
Nos téléphones : les téléphones stockent plus que des données. En 2011, des chercheurs britanniques en ont examiné 390 et ont découvert que la surface d’un appareil sur six portait des traces de matière fécale. Il est suggéré d’essuyer quotidiennement chaque téléphone avec une serviette désinfectante pour réduire le risque d’infection.
Crédit photo: Tara Winstead via Pexels
L’interrupteur : Comme bien des objets de cette liste des objets les plus sales, les interrupteurs souffrent du syndrome « on ne me lave jamais ».
Sèche-mains des toilettes : s’ils sont bons pour l’environnement, les sèche-mains le sont moins pour la santé, car ils mettent des quantités de microbes en suspension. Dans le cadre d’une expérience menée en 2014 à l’Université de Leeds, des microbiologistes ont découvert que la concentration de bactéries dans l’air est 27 fois plus élevée autour des sèche-mains qu’aux environs des distributeurs d’essuie-mains.
Poignées de porte de la salle de bain : ce ne sont pas les sièges des toilettes publiques qui sont le plus à craindre, mais bien les poignées et les éviers. Il est conseillé d’utiliser une serviette en papier pour ouvrir les portes.
Le loquet intérieur des toilettes publiques : alors que l’intérieur de la cuvette se fait rincer un peu chaque fois que l’on tire la chaîne, le loquet de la porte, lui…
Crédit photo: cottonbro studio via Pexels
Les boutons (distributrices, guichets automatiques, parcomètres, ascenseurs et passages pour piétons) : une étude qui nous alerte sur la présence de bactéries sur les parcomètres a démontré que les guichets automatiques présentent de hauts niveaux de bacilles et de pseudo monades. Ces deux bactéries causent nausées et diarrhées.
L’argent : Une analyse réalisée sur des billets rassemblés au hasard par des chercheurs du Centre médical Wright Patterson en Ohio a démontré que la majorité des billets transportent assez de bactéries
Les rampes des escaliers roulants : Bien en haut de la liste des objets les plus infectés par des bactéries se trouvent les rampes des escaliers roulants.
Photo: Jack Sparrow via Pexels
Le chariot d’épicerie : des chercheurs de l’université de l’Arizona ont conclu que l’on retrouve plus de bactéries, de salive et de matière fécale sur les chariots d’épicerie que dans les toilettes publiques, les téléphones ou même les rampes d’escalier roulant.
Le clavier : pas celui de votre maison, mais ceux de la bibliothèque et autre lieu publics. On y a même trouvé des bactéries comme le staphylocoque et l’E. Coli.
Pour les enseignants et enseignantes
La Croix-rouge canadienne offre le programme: À bas les microbes! Les faits sur les germes
La meilleure défense contre les germes pathogènes? Se laver les mains à l’eau et au savon au moins 20 secondes. Inutile de faire couler l’eau chaude, elle ne nettoie pas mieux que l’eau froide. Et toujours avant de manger!